L'évolution
démographique et culturelle, ainsi que les
mouvements de contestations, ont changé la situation des
Aborigènes. Ces mouvements sont entrés dans
l'arène internationale en prenant exemple sur ce qui peux se
passer à l'étranger, pour faire valoir leur cause.
1960, les Aborigènes des camps, des fermes,...se mettent en grève pour réclamer de meilleures conditions de vie, ainsi qu'une égalité de salaire entre Noirs et Blancs (en effet, les Aborigènes n'ont qu'en guise de salaire, un peu de nourriture, de tabac ou de vêtements!).
En réponse à cette grève: des salaires symboliques, et surtout des suppressions d'emplois, les Aborigènes se voient donc expulsés de leur terres, et vont érrer dans les villes, situations qui vont déboucher sur la misère, l'alcoolisme etc...
1961, c'est l'élection du premier président Aborigène Joe Mcguiness, à la tête du FCAATSI (Conseil Fédéral pour la défense des droits des Aborigènes et des Insulaires du détroit de Torres). Comme le FCAA (1958) , il oeuvre à la supression des lois discriminatoires, des restrictions aux libertés individuelles des Aborigènes, à l'obtention du droit de vote à l'échelon national, et à l'accession à une égalité citoyenne ( rf à une revendication des droits de vote des personnes de couleurs aux Etats-Unis).
1965: Marche pour la liberté + mouvements étudiants non aborigènes et de jeunes militants Aborigènes, qui ménera à un référendum en 1967, approuvé par 90.7% des votants, et qui permit enfin aux Aborigènes d'être pris en compte dans le rescencement national, ainsi qu'une autorisation du gouvernement fédéral à légiférer sur les questions aborigènes à la place des différents Etats.
Au début des années 1970, et sous l'impulsion des militants aborigènes (dont G.Foley et D.Walker) , inspirés du mouvement américain des Black Panthers, émerge le Black Power australien. Sera alors revendiqué des droits fonciers, pour pouvoir s'assimiler aux blancs, ainsi que la liberté de choisir de s'intégrer ou pas.
Le mot "reconnaissance" résulte des revendications aborigènes des quarantes dernières années : la reconnaissance des Aborigènes comme premiers habitants du continent et premiers détenteur des terres.
Jusqu'à la fin des années 1960, des accords de terres aux Aborigènes vont être fait, mais celles-ci resteront toujours sous contrôle. Et à partir de 1960, se développe des forme de propriété indigènes plus cohérente et quelques étendues sous contrôle aborigiens.
Le 27 janvier 1972, pendant la présence de missions diplomatiques étrangères dans la capitale australiennes, les Aborigènes installent une tente-ambassade sur les pelouses de l'Ancien Parlement. Elle deviendra sympole des citoyens sans nation propre, d'étrangers sur leur propre terre. Cette action aura un impact important, elle sera " Ambassade des Noirs qui déclare pour la première fois à l'échelle nationale qu'ils ne vont pas se laisser marcher sur les pieds". (R.Sykes) . Elle incarnera également le rappel des statuts sociaux, médicaux,...des aborigènes.
Au fil du temps, elle s'est agrandie, et devant brûle en permanence, un feu , symbole de contestation qui perdure. Elle restera présente jusqu'à ce que les conditions de vie des aborigènes soient meilleures, et que la reconnaissance soit réelle...
1960, les Aborigènes des camps, des fermes,...se mettent en grève pour réclamer de meilleures conditions de vie, ainsi qu'une égalité de salaire entre Noirs et Blancs (en effet, les Aborigènes n'ont qu'en guise de salaire, un peu de nourriture, de tabac ou de vêtements!).
En réponse à cette grève: des salaires symboliques, et surtout des suppressions d'emplois, les Aborigènes se voient donc expulsés de leur terres, et vont érrer dans les villes, situations qui vont déboucher sur la misère, l'alcoolisme etc...
1961, c'est l'élection du premier président Aborigène Joe Mcguiness, à la tête du FCAATSI (Conseil Fédéral pour la défense des droits des Aborigènes et des Insulaires du détroit de Torres). Comme le FCAA (1958) , il oeuvre à la supression des lois discriminatoires, des restrictions aux libertés individuelles des Aborigènes, à l'obtention du droit de vote à l'échelon national, et à l'accession à une égalité citoyenne ( rf à une revendication des droits de vote des personnes de couleurs aux Etats-Unis).
1965: Marche pour la liberté + mouvements étudiants non aborigènes et de jeunes militants Aborigènes, qui ménera à un référendum en 1967, approuvé par 90.7% des votants, et qui permit enfin aux Aborigènes d'être pris en compte dans le rescencement national, ainsi qu'une autorisation du gouvernement fédéral à légiférer sur les questions aborigènes à la place des différents Etats.
Au début des années 1970, et sous l'impulsion des militants aborigènes (dont G.Foley et D.Walker) , inspirés du mouvement américain des Black Panthers, émerge le Black Power australien. Sera alors revendiqué des droits fonciers, pour pouvoir s'assimiler aux blancs, ainsi que la liberté de choisir de s'intégrer ou pas.
Le mot "reconnaissance" résulte des revendications aborigènes des quarantes dernières années : la reconnaissance des Aborigènes comme premiers habitants du continent et premiers détenteur des terres.
Jusqu'à la fin des années 1960, des accords de terres aux Aborigènes vont être fait, mais celles-ci resteront toujours sous contrôle. Et à partir de 1960, se développe des forme de propriété indigènes plus cohérente et quelques étendues sous contrôle aborigiens.
Le 27 janvier 1972, pendant la présence de missions diplomatiques étrangères dans la capitale australiennes, les Aborigènes installent une tente-ambassade sur les pelouses de l'Ancien Parlement. Elle deviendra sympole des citoyens sans nation propre, d'étrangers sur leur propre terre. Cette action aura un impact important, elle sera " Ambassade des Noirs qui déclare pour la première fois à l'échelle nationale qu'ils ne vont pas se laisser marcher sur les pieds". (R.Sykes) . Elle incarnera également le rappel des statuts sociaux, médicaux,...des aborigènes.
Au fil du temps, elle s'est agrandie, et devant brûle en permanence, un feu , symbole de contestation qui perdure. Elle restera présente jusqu'à ce que les conditions de vie des aborigènes soient meilleures, et que la reconnaissance soit réelle...
