·
- 1972 :
G.Whitlam
arrive au pouvoir, et devient signe d’espoir. Il
procède à la remise
de terres aux leaders aborigènes, crée le Ministère des Affaires
Aborigènes,
le « Aboriginal Développement Commission
( pour financer les projets
communautaires de développement), et le National Aborigene Conference
( pour la
réorientation de la politique indigéniste). Sera
mis en place également un
Conseil de la terre Aborigène dans chaque régions.
· - 1987 :
Bob Hanke
remplace G. Whitlam, et suit ses traces : on est toujours dans
une politique d’auto-détermination,
d’où la création du Aboriginal and Torres
Straight Commission, qui donne le droit aux
Aborigènes de gérer les terres où
ils veulent vivre, et de préserver leurs
identités et leurs valeurs
culturelles.
·- Entre temps,
en 1976,
se met en place le droit à la terre rouge
Aborigène dans le Nord
(Aboriginal Land Rights),
qui est un droit légal et administratif pour
revendiquer en justice les terres ancestrales inoccupées
par la Couronne, pour obtenir des « freehold
title » = droit
de propriété.
· -
Aujourd’hui,
de vastes zones sont occupées par la Couronne depuis 1879.
Mais en 1982,
un
procès fut lancé par Mabo pour se
réapproprié les terres des îles du
détroit de
Torres occupées par la couronne depuis 1879. It fut
gagné en 1992,
puisque la
Couronne n’avait aucunes preuves de sa
propriété. Cette acte donna de grands
espoirs pour les autres revendications en cours, malheureusement, il y
eu très
peu de concrétisations. Mais pour éviter cette
éventuelle possibilité de procès, les
sociétés minières furent
encouragées pour négocier
légalement avec les
Aborigènes leurs terres ( exemple avec l’Accord
sur les terres Cape York en
1998).
· - En 1993,
les
Aborigènes sont reconnus comme premiers occupants du sol
Australiens. On
attribue également une majuscule au mot Aborigène
(du latin ab origine = depuis
l’origine). Cependant, tout ceci effraie les blancs qui
réclament des preuves à
ces droits tribaux à la terre.
· - 1985 :
Restitution du site AyersRock aux tribus locales : le
fameux mont
Uluru.
· - Depuis
1988,
tous les 26 mai
a lieu the National
Sorry Day, un mouvement populaire à la
mémoire des
« générations
volées » ( de 1910 au début des années 70, ces enfants volés ou
arrachés à leur
mère et placés dans des orphelinats, des
missions,…) pour l’assimilation
forcée. Drâme qui fut porté au grand
jour dans les années 1990, et
qui par la suite amena à une enquête du
gouvernement en 1995 sur le sujet, et
une reconnaissance de cet acte en 1997, fruit d’une
requête des Aborigènes pour
réhabiliter l’histoire,
l’identité et la dignité du peuple.
Mais le successeur de P.Keating ( premier ministre
de 1991 à 1996)
, en 1996 : John
Howard, ne poursuit pas la chemin vers le pardon et fait
ralentir les choses…
·
- En 1991
est lancé une campagne nationale de
réconciliation entre
Australien
Aborigènes et non Aborigènes. Elle culminera en
2000 avec les Jeux Olympiques.
·
- Le 27
mai 2000, une déclaration sur la
Réconciliation est
remise à J.Howard (suite à la requête
des Aborigènes).
·
- En
septembre 2000, les Jeux Olympiques deviennent vitrine
de « l’Australie
réconciliée ». Des artistes
Aborigènes participent à
la cérémonie d’ouverture. La vasque
olympique est allumée par
Cathy Freeman, symbolique et incarnation
de la performance des athlètes Aborigènes, qui
place alors le peuple au premier
plan international.
A la cérémonie de clôture, le groupe
rock Midnight Oil , arbore un
tee-shirt avec inscrit dessus
« Pardon », pour montrer
l’urgence de
la réconciliation…
·- En
2006, après des années de lutte et
de protestation, the
Aboriginal Land Rights (mis en place en 1976) fut enfin
appliqué : un accord entre le gouvernement
australien et les aborigènes reconnaît
à la tribu des Githabul la propriété
de
nombreux parcs et le contrôle sur environ 6000 km²
de territoire dans le New
South Wales.
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