Rien de tout cela ne fera fléchir le gouvernement, dont le Premier ministre à l’époque, J.Howard, refuse à plusieurs reprises de clamer des excuses aux peuples Aborigènes.
D’ailleurs, il n’y a toujours pas eu de projet de rédaction officielle de la présence Aborigènes sur le continent, et toujours pas de projet de rédaction traité avec les premiers Australiens. 

    Paradoxalement, les autorités participent à l’éclosion de réalisation artistiques et culturelles Aborigènes : littérature, photographie, cinéma, théâtre, danse, musique, peinture…qui ont su se doter au fil du temps d’une audience internationale, avec une forte charge politique, toujours en rapport avec la lutte pour la reconnaissance.

 
       Depuis le début des années 1970, l’art aborigène est devenu largement présent dans les collections des musées mondiaux et dans les grandes ventes aux enchères.
Mais alors que les arts plastiques ont fait beaucoup pour rendre accessible la culture indigènes aux Australiens non Aborigènes, le gouvernement quant à lui, reste toujours entériné sur ses positions, et fait preuve de mauvaise foi.
Laissant le peuple Aborigène livré à lui-même sur ce continent dominé par les hommes blancs. En effet, aujourd'hui, les premiers natifs du continent australien, ne représentent plus qu'à peu près 400 000 personnes, dont la majeure partie a émigrée en ville suite à la colonisation. Ils vivent aujourd'hui dans la misère, la maladie, l'alcool, la drogue, le chômage. La mortalité infantile est également très élevée. Leurs conditions de vie s'apparentent à celles des pays africains les plus pauvres, alors qu'ils habitent un des pays les plus riche du monde! Leur espérance de vie est estimée à 20 ans de moins que celle de l'Australien moyen!! Et pourtant aucune main ne leur est tendu afin d'améliorer leur conditions et préserver leur tradition, au contraire, le tourisme australien prend un vilain plaisir à faire du bénéfice sur le dos de ce peuple dépossédé de tout. L'affluence des touristes sur les sites ancestraux (Uluru, Kata Tjuta,Kakadu National Park,...) continue à, d'une part, accroître l'économie de l'Australie (mais pas celle des Aborigènes) , et d'autre part, à éffacer petit à petit les derniers symboles de la population indigène...

Toutefois, il y a peu de temps, l'Australie a reconnue ses erreurs, et a souhaité s'excuser auprès du peuple Aborigène, qu'elle a privé de ses droits, et qui a surtout enlevé à leur famille, entre 1910 et 1970, des milliers d'enfants , pour les faire élever par des blancs. 
Le 13 février 2008, Kévin Rudd, actuel premier ministre australien s'excuse donc au nom de l'Etat australien, auprès des 2% restants des Aborigènes. Choses que l'ancien premier ministre J.Howard ne s'est jamais résolu à faire pendant onze année d'activité :